La réglementation requiert une formation obligatoire pour la plupart des drones et des usages. Sauf pour les drones les plus légers, mais il est tout de même recommandé de suivre cette formation.
Une formation pour devenir pilote de drone amateur ou pilote de drone professionnel
Depuis 2012, la réglementation entourant le pilotage de drones a connu plusieurs évolutions, culminant avec l’adoption de la réglementation européenne enrichie de spécificités nationales. Cette évolution normative a établi une formation obligatoire pour la majorité des drones et de leurs applications, à l’exception des modèles les plus légers – bien que leur formation reste fortement conseillée.
Qu’il s’agisse d’un usage du drone amateur ou professionnel, les règles ont été unifiées sous l’égide de la réglementation européenne. Les drones et leurs usages sont désormais catégorisés en fonction de leur niveau de risque. Les vols considérés comme les moins dangereux relèvent de la catégorie Ouverte, suivis par ceux de dangerosité modérée en catégorie Spécifique, et enfin les plus complexes et dangereux en catégorie Certifiée. Les exigences pour opérer dans ces catégories varient considérablement.
Piloter un drone en catégorie ouverture ou en sous-catégorie A1 et A3 ?
Pour piloter un drone en catégorie Ouverte, sous-catégories A1 et A3, typiquement associée à un usage récréatif mais également ouverte aux professionnels, certaines conditions doivent être respectées. Pour les drones de moins de 250 grammes, aucune formation n’est obligatoire, bien qu’elle soit recommandée. Au-delà de ce poids, la formation théorique A1/A3 est requise, accessible via le site officiel AlphaTango et sanctionnée par un examen en ligne. Cette formation et son examen, simples et gratuits, doivent être validés avec au moins 75 % de bonnes réponses.
La sous-catégorie A2 offre des conditions allégées pour les drones entre 500g et 2kg, valables jusqu’à fin 2023, ou pour les appareils de classe C2 de moins de 4kg. Elle exige une formation A2 en ligne et un examen en centre, ainsi qu’une auto-formation pratique. Toutefois, cette formation A2 n’est pas encore disponible en France.
Une formation pour piloter un drone en catégorie spécifique
En catégorie Spécifique, souvent liée à des usages professionnels, les opérateurs doivent obtenir un Certificat d’aptitude théorique de télépilote (CATT) via un examen en centre et suivre une formation pratique. En France, ces vols sont réalisés selon les scénarios nationaux S-1, S-2, S-3, et, à partir de janvier 2024, selon les scénarios européens STS-01 et STS-02.
Pour les missions hors des scénarios standard, des autorisations spécifiques sont nécessaires, basées sur la maîtrise du risque selon des méthodes prédéfinies (PDRA) ou à élaborer (SORA), ou par l’obtention d’un certificat allégé d’exploitant d’UAS (LUC) pour des opérations complexes et variées.